Effexorxr

Comment savoir s’il s’agit d’une dépression?

Chaque personne vit la dépression différemment. Bien que la cause exacte de la dépression soit inconnue, des recherches ont révélé qu’elle pourrait être provoquée par un déséquilibre chimique dans le cerveau. Le sentiment de dépression est présent pratiquement toute la journée et presque tous les jours, et s’accompagne d’une perte d’intérêt ou de plaisir à faire des activités qui étaient agréables auparavant.

Si vous avez eu un diagnostic de dépression, vous pouvez présenter un ou plusieurs de ces symptômes :

• tristesse;
• variation de poids;
• difficulté à dormir ou excès de sommeil;
• perte d’énergie;
• sentiment d’inutilité;
• pensées relatives à la mort ou idées suicidaires.

Qui risque le plus de souffrir de dépression?

La dépression est une maladie qui peut toucher tout le monde, peu importe l’âge, la situation sociale ou économique, la profession, la culture ou la religion. Parmi les facteurs de risque, on retrouve :

• les facteurs génétiques : la dépression touche d’autres membres de la famille;
• le sexe : les femmes courent un risque deux fois plus grand de souffrir de dépression;
• les différentes étapes de la vie : il y a des moments dans la vie où les pressions familiale et professionnelle sont plus grandes et où les gens sont plus à risque d’être déprimés;
• les événements de la vie : la dépression peut faire suite à des événements importants tels que des violences physiques ou morales, ou encore une perte, comme le décès d’un être cher ou la perte d’un emploi;
• les problèmes de santé : la dépression est fréquente chez les personnes ayant une maladie qui entraîne une invalidité chronique. De plus, certains médicaments d’ordonnance ou en vente libre sont connus pour causer la dépression, car ils inhibent d’importantes substances chimiques dans le cerveau;
• la situation sociale : la dépression touche plus souvent les personnes à faible revenu, sans emploi, célibataires ou divorcées;
• la consommation d’alcool : l’alcool est un dépresseur connu du système nerveux central.

Qu’est-ce qu’est l’anxiété généralisée?

Si vous avez eu un diagnostic d’anxiété généralisée, vous éprouvez une inquiétude continue et exagérée qui perturbe vos activités quotidiennes depuis plus de six mois. Vous êtes constamment inquiet et n’arrivez pas à calmer vos craintes. Les gens souffrant d’anxiété généralisée ont des inquiétudes disproportionnées au sujet de choses du quotidien que les autres considèrent comme banales.

L’inquiétude n’est peut-être pas le seul symptôme que vous ressentez; des symptômes physiques sont également liés à l’anxiété généralisée, entre autres :

• les nausées;
• les tremblements;
• la fatigue;
• la tension musculaire;
• les maux de tête;
• de la nervosité ou la sensation d’être survolté;
• la transpiration;
• des difficultés de concentration;
• des troubles du sommeil.

Qui risque le plus de souffrir d’anxiété généralisée?

L’anxiété généralisée touche près de 6 % des gens à un moment de leur vie. Elle peut apparaître chez de jeunes adultes, bien qu’il soit fréquent qu’elle se manifeste plus tard dans la vie. Certaines personnes courent un plus grand risque d’être touchées par cette maladie :

• les femmes courent deux fois plus de risque de souffrir d’anxiété généralisée que les hommes;
• les personnes qui ont des antécédents familiaux d’anxiété généralisée;
• les personnes souffrant d’un autre trouble mental ou qui ont un problème de toxicomanie.

Nervosité ou gêne excessive? Il pourrait s’agir de phobie sociale.

Si vous avez eu un diagnostic de phobie sociale, vous pouvez vous sentir nerveux ou inconfortable dans des situations sociales. Vous avez peur de faire quelque chose d’embarrassant ou d’humiliant, ou que les autres pensent du mal de vous. Une situation sociale est une situation dans laquelle vous et au moins une autre personne êtes présentes, et se divise en deux grandes catégories :

• prestations sociales : situations dans lesquelles vous pourriez vous sentir observé par les autres, par exemple, lors d’une présentation ou lorsque vous prenez la parole dans une réunion, mangez devant d’autres personnes, utilisez les toilettes publiques ou offrez une prestation (p. ex., chant ou théâtre) devant public;
• situations interpersonnelles : situations dans lesquelles vous interagissez avec les autres et créez des relations plus étroites, par exemple, la rencontre de nouvelles personnes, une discussion avec des collègues de travail ou des amis, une participation à un événement social, une sortie avec une nouvelle rencontre ou encore lorsque vous faites preuve d’autorité, exprimez votre opinion ou parlez au téléphone.

Dans une situation sociale, vous pourriez éprouver les symptômes suivants :

• accélération du rythme cardiaque, maux d’estomac, nausées, tremblements, sensations d’étouffement, transpiration, sécheresse buccale, rougissement ou envie soudaine d’uriner;
• pensées négatives, telles que « Je vais dire quelque chose de stupide », « Je vais devenir nerveux et les autres vont le remarquer », « Ils ne m’aimeront pas » ou « Les autres pensent que je suis stupide »;
• comportements d’évitement et de recherche de sécurité, tels que s’échapper d’une situation sociale angoissante (p. ex., quitter une fête tôt) ou utilisation de comportements de protection (p. ex., boire de l’alcool, rester silencieux et éviter le contact visuel).

Il est normal de se sentir anxieux de temps à autre dans une situation sociale. Par exemple, beaucoup de gens sont anxieux lors d’une entrevue ou s’ils doivent présenter un discours. L’anxiété sociale peut devenir un problème lorsqu’elle devient trop intense ou est ressentie trop souvent. Elle peut alors causer une détresse importante et avoir des répercussions sur de nombreux aspects de la vie personnelle.

Qui risque le plus de souffrir de phobie sociale?

La phobie sociale est l’un des troubles anxieux les plus fréquents, touchant entre 7 et 13 % de la population. Parmi les facteurs de risque, on retrouve :

• être de sexe féminin : les femmes courent un plus grand risque de souffrir de phobie sociale que les hommes;
• les antécédents familiaux : vous êtes plus à risque de souffrir de phobie sociale si vos parents ou frères et sœurs biologiques en sont atteints;
• l’environnement : il pourrait s’agir d’un comportement que vous avez développé après avoir observé le comportement anxieux des autres;
• les nouvelles demandes sociales ou professionnelles : la rencontre de nouvelles personnes, la présentation d’un discours en public ou d’un exposé au travail peuvent être des déclencheurs de symptômes de phobie sociale;
• souffrir d’un problème médical qui attire l’attention : une défiguration, le bégaiement ou d’autres problèmes de santé peuvent faire augmenter le sentiment de gêne.

Trouble panique : crises de peur inattendues et répétées

Le symptôme principal du trouble panique est la crise de panique, une combinaison éprouvante de détresse physique et psychologique. Les crises de panique sont caractérisées par la peur qu’un désastre se produise ou de perdre le contrôle, même lorsqu’il n’y a aucun danger réel. De fortes réactions physiques peuvent également se manifester, comme la sensation de faire une crise cardiaque. Les crises de panique peuvent survenir à tout moment, et bien des gens souffrant de trouble panique sont terrifiés à l’idée de subir une nouvelle crise. Lors d’une crise, vous pouvez ressentir un ou plusieurs de ces symptômes :

• cœur qui bat très fort ou douleur à la poitrine;
• transpiration, tremblements;
• essoufflement, sensation d’étouffement;
• nausées ou douleurs abdominales;
• étourdissements ou vertiges;
• sentiment d’irréalité ou de détachement;
• peur de perdre la maîtrise de soi, de devenir fou ou de mourir;
• engourdissements;
• frissons ou bouffées de chaleur.

Les crises de panique peuvent frapper sans avertissement et sont accompagnées d’une terreur pouvant aller de légère à extrême. La peur ressentie par les gens souffrant d’un trouble panique est puissante, imprévisible et envahissante.

Qui risque le plus de souffrir de trouble panique?

Environ 3,5 % de la population souffre de trouble panique. Les symptômes peuvent apparaître au début de l’âge adulte et touchent plus de femmes que d’hommes. Les facteurs pouvant augmenter le risque de souffrir de crises de panique ou de trouble panique comprennent :

• les antécédents familiaux de crises de panique ou de trouble panique;
• le stress important;
• le décès ou une maladie grave d’un être cher;
• les changements importants dans votre vie, telle que l’arrivée d’un bébé;
• des violences physiques ou une agression sexuelle subies pendant l’enfance;
• un événement traumatisant, tel qu’un accident ou une agression sexuelle.

Comme des mécanismes biologiques entrent en jeu dans la plupart des cas de dépression et de troubles anxieux*, des médicaments qui agissent sur les messagers chimiques du cerveau sont prescrits pour en atténuer les symptômes. Votre médecin vous a prescrit EFFEXOR XR. EFFEXOR XR appartient à une classe de médicaments appelés « antidépresseurs », et est utilisé dans le traitement de la dépression, de l’anxiété généralisée, de la phobie sociale et du trouble panique. EFFEXOR XR agirait sur deux substances présentes naturellement dans le cerveau : la sérotonine et la noradrénaline.

L’objectif du traitement est d’aider à atténuer les symptômes de dépression et de troubles anxieux*. Une combinaison de médicaments, pour aider à soulager les symptômes biologiques, et de traitements non médicamenteux, tels que la psychothérapie et le counselling, qui ciblent les pensées et les comportements, peut contribuer à soulager les symptômes de dépression et de troubles anxieux*.

Dans quelles circonstances est-il déconseillé d’utiliser EFFEXOR XR?

• Ne prenez pas EFFEXOR XR si vous êtes allergique à ce médicament ou à l’un de ses composants (en voir la liste à la fin de la section). Si vous avez une réaction allergique ou un effet secondaire grave ou inhabituel, cessez de prendre le médicament et communiquez immédiatement avec votre médecin.
• Ne prenez pas EFFEXOR XR si vous prenez ou avez pris récemment un antidépresseur du type des inhibiteurs de la monoamine-oxydase (comme le sulfate de phénelzine ou le moclobémide).

Quelles sont les autres options de traitement disponibles pour traiter la dépression et les troubles anxieux*? 

Consultez les MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS d’EFFEXOR XR pour de plus amples renseignements.

Ce à quoi vous devez vous attendre de votre traitement par EFFEXOR XR

À quel moment verrai-je une différence?

Comme tout autre antidépresseur, EFFEXOR XR améliore les symptômes progressivement. Il se peut que vous ne constatiez aucun effet pendant les premiers jours du traitement. Certains symptômes peuvent commencer à s’améliorer dans les deux premières semaines du traitement, mais il est possible qu’une amélioration importante ne se produise qu’au bout de plusieurs semaines.

Comme tous les médicaments, EFFEXOR XR peut causer des effets secondaires. Dans la plupart des cas, ces effets sont mineurs et passagers, mais dans certains cas, ils peuvent être graves. Pour aider à réduire le risque d’apparition d’effets secondaires, votre médecin vous prescrira d’abord une faible dose du médicament, puis l’augmentera graduellement au besoin. Il est possible qu’un soulagement notable de vos symptômes ne se produise qu’au bout de plusieurs semaines.

Discutez avec votre médecin des effets secondaires que vous ressentez, quels qu’ils soient.

Comment vous assurer de prendre EFFEXOR XR de la façon appropriée:

• Il est très important que vous preniez EFFEXOR XR en suivant à la lettre les instructions de votre médecin.
• N’augmentez ni ne diminuez jamais la dose d’EFFEXOR XR que vous prenez, à moins que votre médecin n’ait dit de le faire, et n’arrêtez pas le traitement avant d’avoir consulté votre médecin.
• Les capsules EFFEXOR XR se prennent en une seule prise par jour, avec de la nourriture, comme elles vous ont été prescrites. Il ne faut ni les ouvrir, ni les croquer, ni les mâcher.

Pour en savoir davantage sur EFFEXOR XR, veuillez consulter la section Prendre ce médicament..

Quelles sont les autres options de traitement disponibles pour traiter la dépression et les troubles anxieux*?

Comme de nombreux facteurs contribuent à la dépression et aux troubles anxieux*, il existe aussi de nombreuses approches pour prendre en charge ces maladies, dont les suivantes :

• la psychothérapie : la thérapie de soutien est un volet important du traitement. Comprendre votre maladie et l’accepter, s’attaquer aux facteurs qui pourraient y avoir joué un rôle et développer des stratégies pour surmonter les obstacles de la vie vous permettront de bâtir votre résilience et vous aideront à vous sentir mieux;
• la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : il s’agit d’un modèle de thérapie souvent utilisée pour traiter la dépression et les troubles anxieux*. L’idée principale derrière la TCC est que vos pensées (la cognition) ont des répercussions sur votre humeur et vous poussent ultimement à agir (comportement). Parfois, les pensées et les sentiments relatifs à certaines situations sont irrationnels, erronés ou négatifs, et peuvent engendrer de l’inquiétude, de la peur, une dépression et de l’anxiété excessive. La TCC vous aide à reconnaître les schémas de pensées négatives et vous offre des outils pour voir la situation d’un point de vue plus rationnel;
• le soutien des pairs : il a été démontré que le fait d’en apprendre davantage sur sa maladie et de rechercher de l’information pour faire face aux troubles de l’humeur sont des gestes qui ont une incidence positive sur la guérison et la prévention des rechutes;
• l’hospitalisation : parfois, l’hospitalisation est nécessaire, notamment si des pensées suicidaires semblent sur le point de se transformer en gestes concrets ou encore s’il y a des complications de l’état de santé ou un manque de soutien à la maison.

Votre traitement en cours

Pendant combien de temps vais-je prendre EFFEXOR XR?

Il est difficile de prévoir combien de temps vous devrez prendre votre antidépresseur. Votre médecin évaluera votre état, fera des recommandations d’après votre réponse au traitement et adaptera celui-ci à vos besoins particuliers.

Ne vous découragez pas si le traitement n’est pas efficace rapidement. Pour trouver le bon médicament et la dose adaptée à votre cas, il peut y avoir des ajustements à faire. Afin de tirer le maximum de votre traitement, présentez-vous à vos rendez-vous médicaux ou à vos séances de psychothérapie, prenez vos médicaments exactement comme l’a prescrit votre médecin et discutez avec lui de tout changement relatif à votre état. Il est très important que vous poursuiviez votre traitement.

Parfois, les gens qui prennent des antidépresseurs se sentent mieux et arrêtent de prendre leur médicament trop tôt; les symptômes de dépression ou de troubles anxieux* peuvent alors s’aggraver. Lorsqu’il sera temps d’arrêter votre traitement, le médecin vous expliquera comment réduire lentement et correctement la dose de votre médicament.

Ne cessez pas de prendre EFFEXOR XR avant d’en avoir parlé à votre médecin.

Lorsque vous êtes prêt à cesser votre traitement par EFFEXOR XR

Toute décision relative à l’arrêt du traitement ou à la diminution de la dose doit être prise de concert avec votre médecin. Il est recommandé que le médecin réduise votre posologie graduellement, selon la dose qui vous avait été prescrite et la durée de votre traitement par EFFEXOR XR, et qu’il vous surveille de près afin de déceler tout symptôme de sevrage. L’arrêt brutal du médicament peut entraîner des symptômes, dont certains peuvent être graves.

Les symptômes suivants peuvent être liés à l’arrêt du traitement : perte d’appétit, perte de poids, anxiété, agitation, agressivité, confusion, convulsions, troubles de la coordination, diarrhée, étourdissements, sécheresse de la bouche, fatigue, maux de tête, sautes d’humeur, insomnie, nausées, nervosité, cauchemars, sensation de picotements, de brûlure ou de fourmillements sur la peau, sensations de choc électrique, perturbation du sommeil, somnolence, transpiration, bourdonnements d’oreilles, vertiges et vomissements. Tout comme il existe une bonne façon de commencer le traitement, il y a aussi une bonne façon de l’arrêter. Surtout, ne cessez jamais de prendre votre médicament avant d’en parler à votre médecin.

Si vous éprouvez des symptômes liés à l’arrêt du traitement,  parlez-en à votre médecin.

L’apprentissage de techniques de relaxation peut vous aider à apaiser votre esprit et à maîtriser votre dépression ou votre trouble anxieux*. Des activités telles que la relaxation, la méditation et le yoga peuvent contribuer à vous calmer dans des situations où la dépression et l’anxiété* sont présentes, et peuvent aussi améliorer les effets de votre thérapie.

Essayez des techniques de relaxation. La relaxation progressive, l’imagerie mentale dirigée et les exercices de respiration profonde sont tous des moyens qui aident votre corps à entrer dans un état de relaxation naturelle. Une fois que le corps est détendu, la respiration ralentit, la pression sanguine baisse et la consommation d’oxygène diminue, ce qui contribue à augmenter la sensation de bien-être. Habituellement, ces techniques sont plus efficaces lorsque vous les pratiquez régulièrement et que vous y ajoutez une alimentation saine, la pratique régulière d’exercice et un réseau de soutien solide.

Centrez votre attention au moyen de la méditation. La méditation peut vous aider à être plus calme et détendu physiquement. Les techniques de méditation, telles que le maintien d’une posture particulière, la concentration de l’attention et un esprit ouvert quant aux distractions peuvent vous aider à accroître la quiétude de votre esprit, à relaxer physiquement et à améliorer votre santé et votre bien-être en général.

Faites du yoga. Tout comme la méditation, le yoga engage le corps et l’esprit, et puise ses origines dans une vieille philosophie indienne. Le yoga est généralement une combinaison de postures, de techniques de respiration et de méditation ou de relaxation qui peuvent vous aider à maintenir votre santé et votre bien-être, en plus d’améliorer votre forme physique. Il existe divers styles de yoga, vous avez donc l’embarras du choix.

Manger sainement peut constituer un défi, et cela ne remplace pas le traitement. Cependant, faire attention à ce que vous mangez peut vous aider à prendre en charge votre maladie. Des changements dans votre diète peuvent être positifs pour votre humeur et votre bien-être. Évidemment, une alimentation équilibrée est importante pour votre santé générale.

Manger sainement ne veut pas nécessairement dire de laisser tomber les aliments que vous aimez. Cela signifie plutôt de faire des choix judicieux et de limiter la consommation d’aliments et de boissons riches en calories, en gras, en sucre ou en sel (sodium). Essayez quelques-unes des suggestions ci-dessous en matière de choix alimentaires.

• Prenez un déjeuner tous les matins.
• Profitez des avantages de manger des légumes et des fruits à tous les repas et aux collations.
• Consultez la valeur nutritive sur les étiquettes pour comparer les produits et faire des choix éclairés.
• Lorsque vous mangez au restaurant, commandez de plus petites portions ou partagez votre repas avec un ami. Demandez également les renseignements nutritionnels du menu pour vous aider à faire de meilleurs choix.
• Prenez plaisir à manger avec votre famille et vos amis; prenez le temps de savourer chaque bouchée.
• Répartissez vos repas dans la journée pour que votre niveau d’énergie demeure stable et que votre faim soit toujours comblée.
• Évitez de sauter des repas, ce qui vous pousse à manger plus que nécessaire plus tard dans la journée.
• Buvez de l’eau pour étancher votre soif et limitez votre consommation de boissons sucrées et riches en calories.
• Évitez l’alcool ainsi que les boissons contenant de la caféine.
• Prenez des collations sensées : écoutez vos signaux de faim et choisissez une variété d’aliments de tous les groupes alimentaires, comme des fruits, des légumes, des produits laitiers et des grains entiers.
• Équilibrez votre alimentation et vos activités physiques. Si vous êtes très actif, choisissez d’autres aliments des quatre groupes alimentaires pour combler vos besoins additionnels en calories.

Une diète équilibrée et nutritive est importante pour votre santé en général.

Lorsque vous souffrez de dépression ou de trouble anxieux*, faire de l’exercice peut être la dernière chose dont vous avez envie. Par contre, une fois motivé, vous constaterez que l’exercice peut vous aider à vous sentir mieux.

L’exercice peut vous aider de nombreuses façons, notamment :

• en produisant des substances chimiques qui contribuent au bien-être, à savoir les neurotransmetteurs et les endorphines;
• en réduisant les substances chimiques du système immunitaire qui peuvent aggraver la dépression;
• en augmentant la température corporelle, ce qui peut avoir un effet apaisant.

La pratique de l’exercice physique apporte aussi de nombreux bienfaits sur le plan émotif, ce qui vous aide à : 

• être plus confiant : atteindre des objectifs ou relever un défi, aussi petit soit-il, peut augmenter la confiance en soi. En vous mettant en forme, vous pourriez aussi être plus satisfait de votre apparence;
• oublier vos problèmes : l’exercice est une distraction qui peut vous faire sortir du cycle de pensées négatives;
• être plus sociable : l’exercice peut être une occasion de rencontrer des gens ou de socialiser. Le simple fait d’échanger un sourire amical ou de dire bonjour à quelqu’un en vous promenant dans votre quartier peut améliorer votre humeur;
• surmonter les difficultés sainement : faire quelque chose de positif pour maîtriser l’anxiété* est bon pour vous. Boire de l’alcool pour essayer de se sentir mieux, s’apitoyer sur son sort ou espérer que l’anxiété* disparaîtra d’elle-même peut aggraver les symptômes.

Quels sont les meilleurs exercices pour vous?

En voyant le mot « exercice », vous pensez peut-être à courir en tournant en rond dans un gymnase. En fait, de nombreuses activités vous permettent de faire de l’exercice et vous aident à vous sentir mieux. S’il est évident que la course, la musculation, le basketball et les cours de mise en forme peuvent vous aider, sachez que jardiner, laver la voiture, marcher dans votre quartier ou pratiquer d’autres activités moins intenses est tout aussi bénéfique.

Trouvez des façons d’intégrer des activités physiques dans votre vie quotidienne. Par exemple, prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur, stationnez-vous un peu plus loin de votre destination ou, si vous habitez près de votre lieu de travail, envisagez de vous y rendre en vélo.

Quelle est la bonne quantité?

Faire 30 minutes ou plus d’exercice par jour, de trois à cinq jours par semaine, c’est excellent! Mais n’en faire aussi peu que 10 à 15 minutes à la fois peut également être bénéfique.

Les bienfaits psychologiques de l’exercice ne durent que si vous en faites régulièrement à long terme. C’est pourquoi il est important de trouver des activités qui vous plaisent.

De quelle façon commencer et comment rester motivé?

Inclure l’exercice dans sa routine et ne pas abandonner peut être difficile. Voici quelques conseils pour y parvenir. 

• Choisissez les activités que vous aimez faire. Quelles activités physiques aimez-vous faire? Pensez au moment et à l’endroit qui conviendraient le mieux pour les pratiquer. Par exemple, aimez-vous mieux jardiner en soirée ou faire de la course aux aurores? Préférez-vous faire du vélo ou jouer au basketball avec les enfants après l’école? Faites ce qui vous plaît pour vous aider à continuer.
• Soyez raisonnable. Vous n’avez pas à marcher pendant une heure, cinq jours par semaine. Soyez réaliste quant à ce que vous pouvez faire. Élaborez un plan en fonction de vos besoins et de vos capacités plutôt que d’essayer de vous fixer des objectifs inatteignables.
• Ne voyez pas l’exercice comme une corvée. Considérez votre programme d’exercice comme un outil pour vous aider à rester en santé.
• Pensez à tout ce qui pourrait vous empêcher de faire de l’exercice. Si vous êtes complexé, par exemple, vous pouvez vous exercer à la maison. Si vous êtes plus susceptible de respecter les objectifs que vous vous êtes fixés avec un partenaire, trouvez-vous quelqu’un avec qui vous entraîner. Si vous n’avez pas les moyens de vous procurer de l’équipement, faites quelque chose qui est pour ainsi dire gratuit, comme marcher. Si vous pouvez penser à ce qui pourrait vous empêcher de faire de l’exercice, vous pouvez sûrement penser à une façon de remédier au problème.
• Félicitez-vous pour chaque pas dans la bonne direction, même s’il est petit. Si vous ne faites pas d’exercice une journée, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas maintenir votre routine. Reprenez-vous simplement le lendemain.

Entourez-vous de gens qui tiennent à vous. Le fait de pouvoir compter sur vos amis et votre famille vous aidera à vous sentir mieux. Planifiez des activités que vous aimez faire ensemble, comme un pique-nique ou une soirée au cinéma. Faites part de vos sentiments et prenez soin de vos relations, cela vous fera le plus grand bien.

Travaillez en étroite collaboration avec votre médecin. Une relation fondée sur la confiance et l’honnêteté avec ce dernier est essentielle pour être bien soigné.

N’oubliez pas que votre pharmacien tient aussi un rôle important au sein de votre équipe de soins de santé. Vous pouvez discuter avec lui des préoccupations que vous pourriez avoir concernant votre traitement.

Apprenez-en le plus possible sur la dépression et les troubles anxieux* et votre traitement, et invitez vos proches à faire de même.

Joignez-vous à un groupe de soutien composé de personnes qui vivent une situation semblable à la vôtre. Un tel groupe vous permet d’échanger avec des gens ayant vécu des expériences et des problèmes comparables aux vôtres. Le simple fait de parler peut vous aider à vous sentir mieux, en plus de contribuer à mieux maîtriser votre dépression ou votre trouble anxieux*.

Fréquenter des groupes de soutien et se renseigner davantage sur la maladie peut aider beaucoup de personnes à prendre en charge leur dépression ou leur trouble anxieux*.

Vous trouverez ci-dessous une liste d’associations et d’organismes canadiens que vous pouvez consulter pour obtenir de plus amples renseignements et du soutien additionnel :

• Société pour les troubles de l’humeur du Canada
• Canadian Network for Mood and Anxiety Treatments (en anglais seulement)
• Association canadienne des travailleurs sociaux
• Association canadienne pour la santé mentale
• Association des psychiatres du Canada
• Société canadienne de psychologie
• Self-Help Resource Centre (en anglais seulement)