
Vous savez probablement que certains facteurs, notamment l’hypertension, l’obésité, des taux de cholestérol anormaux, le tabagisme et le manque d’exercice, augmentent votre risque de souffrir d’une maladie cardiaque. Mais ce n’est pas tout… Voulez-vous entendre d’abord la bonne ou la mauvaise nouvelle?
La bonne nouvelle est que, dans la majorité des cas, il est possible de réduire votre risque de maladie cardiaque en optant pour des choix santé, tels que réduire votre consommation de matières grasses et manger plus de légumes, vous abstenir de fumer et faire de l’exercice régulièrement.
La mauvaise nouvelle : plus vous présentez de facteurs de risque, plus votre risque d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire – douleur thoracique, crise cardiaque, accident vasculaire cérébral et troubles circulatoires – est grand. En fait, la présence de deux facteurs de risque multiplie au moins par deux votre risque de souffrir de l’une de ces maladies.
Voici comment le calcul du risque fonctionne… Si vous présentez plusieurs facteurs de risque, le risque de maladie cardiaque augmente parfois plus que l’équivalent d’une simple addition des facteurs de risque. Par exemple, chez une personne qui présente un facteur de risque, la probabilité d’en présenter un autre augmente; l’addition de chaque facteur de risque peut multiplier le degré de risque global par deux, par quatre, voire par huit. Cette augmentation du risque est donc attribuable à un effet multiplicateur. Ce phénomène se produit parce que les effets liés à chacun des facteurs de risque amplifient les effets des autres. Étant donné qu’ils affectent tous votre cœur et vos vaisseaux sanguins, chacun de ces facteurs de risque peut aggraver les autres.
Par ordre d’importance, les cinq principaux facteurs de risque de crise cardiaque sont les suivants :
- Taux sanguins de cholestérol anormaux
- Tabagisme
- Diabète
- Hypertension
- Obésité abdominale
Certaines personnes sont surprises de voir le diabète figurer dans cette liste, bien qu’il s’agisse d’un important facteur de risque de diverses maladies vasculaires. Des chercheurs ont découvert que les personnes atteintes de diabète qui ne présentent aucun antécédent de maladie cardiaque ont le même risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral que les personnes non diabétiques ayant déjà souffert d’une maladie cardiaque.
Heureusement, tous ces facteurs de risque sont modifiables par l’intermédiaire de l’alimentation et de l’activité physique. Environ 80 % des cas sont attribuables à ces cinq facteurs de risque – soit le tabagisme, les taux élevés de lipides, l’hypertension, le diabète et l’obésité – qui touchent une fraction importante de la population. Il existe d’autres facteurs de risque, tels que le sexe, l’âge avancé et une prédisposition héréditaire aux maladies cardiovasculaires, mais ces facteurs ne peuvent pas être modifiés.
L’évaluation de votre risque va bien au-delà du simple calcul de vos facteurs de risque – les facteurs individuels peuvent varier sur le plan de leur contribution au risque total. Par exemple, plus vous fumez de cigarettes par jour, plus votre risque sera élevé. Il en va de même de votre pression artérielle et de votre taux de « mauvais » cholestérol (LDL); plus ils sont élevés, plus votre risque de maladie cardiaque sera grand. Les associations de facteurs de risque diffèrent également d’une personne à l’autre. Il n’existe pas de formule unique pour tout le monde. Cependant, votre médecin sera en mesure de vous donner une bonne idée de l’ampleur de votre risque cardiovasculaire. Cela dit, vous pouvez tenter de réduire votre risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral même si vous n’en connaissez pas l’ampleur exacte. L’adoption d’une saine alimentation et l’ajout d’un programme d’activité physique à votre vie peuvent contribuer à lutter contre ces facteurs de risque – et même à réduire votre pression artérielle et votre taux de cholestérol LDL, ainsi qu’à prévenir le diabète. Alors, peu importe le nombre de facteurs de risque que vous présentez, vous pouvez les réduire en faisant des choix personnels. Mettez-y du cœur!
Veuillez consulter un professionnel de la santé avant d’entreprendre un nouveau programme d’exercice.